Charte de Biderman – En 8 points, comment torturer psychologiquement les populations ?

Charte de Biderman – En 8 points, comment torturer psychologiquement les populations ? (voir tableau ci-dessous)

En pleine crise sanitaire, l’humanité ferait-elle actuellement l’objet d’une forme d’expérimentation sociale poussée déjà assez loin ?

Sincèrement, on ne peut penser qu’il y ait de la part de nos décideurs politiques une intention sadique, mais au contraire, la volonté de nous protéger, et notamment nous protéger de nous-mêmes. L’intention se veut sans doute bonne voire louable, le résultat est néanmoins, le plus souvent, absolument désastreux. Il s’agit de la fameuse maxime de Blaise Pascal, « Qui veut faire l’ange fait la bête », autrement dit, l’enfer est pavé de bonnes intentions.

Nos décideurs, ainsi que ceux qu’on présente comme des « experts », sont en vérité en train de naviguer à vue face à un virus dont le fonctionnement est particulièrement difficile à cerner. Manifestement, ils ne comprennent pas exactement ce qui se passe. C’est un phénomène complexe et multifactoriel, et comme l’explique Etienne Klein, on va plutôt tendre le micro aux scientifiques qui diront « moi je sais », et cela donne autant des Didier Raoult ou des Marc Van Ranst (pour citer les plus extrêmes), au lieu d’avoir de « vrais scientifiques » qui diront humblement: « on ne sait pas ce qui se passe, nous n’avons pas assez de recul, nous devons étudier, analyser, tenter de comprendre. » Ce n’est ni vendeur médiatiquement, ni rassurant pour le citoyen lambda qui entend ce discours.

À cela s’ajoute une spécificité des sociétés occidentales, le rapport à la finitude de nos existences: la mort. Socialement, la mort est devenue une chose « inacceptable », quasiment un tabou. Pensons aux famines en Irlande entre 1845 et 1852 par exemple, à l’existence du compositeur Jean-Sébastien Bach (1685-1750) qui fut le père de pas de moins de 20 enfants dont 10 décédèrent en bas âge. Pensons aux deux guerres mondiales du XXème siècle, plus proches de nous dans le temps. Pour les humains de ces époques, le rapport à la mort était plus présent, presque quotidien, pour ainsi dire.

C’est un rapport que nos sociétés contemporaines prospères, pacifiées et hygiénistes, un rapport à notre finitude que beaucoup de citoyens ont perdu et qu’ils demandent, consciemment ou non, aux décideurs politiques d’essayer d’abolir, de contenir, de résoudre. On demande aux acteurs politiques « d’empêcher la mort ».

Les décideurs politiques mettent en place nombre de mesures restrictives sévères voire destructrices sur le moyen-long terme afin de montrer qu’ils agissent dans le présent – même si cela s’avère vraisemblablement inutile 9 fois sur 10 – mais cela rassure beaucoup d’électeurs: « Madame Wilmès fait bien son travail, elle est comme une maman pour les belges. »; « Monsieur Vandenbroucke est quelqu’un de très sérieux qui fait tout pour nous protéger ».

Beaucoup d’adultes sont encore de grands enfants dans leur tête. C’est sans doute aussi cela faire de la politique, s’adresser à des gosses. Biographie d’Albert D. Biderman (source Washington Post)

Source: https://www.encyclopedia.com/arts/educational-magazines/biderman-albert-d-1923-2003?