Allocation universelle pour les jeunes: les faux et mauvais comptes d’ECOLO

COMMUNIQUÉ du 15 novembre 2020- Allocation universelle pour les jeunes: les faux et mauvais comptes d’ECOLO

Rajae Maouane, co-présidente d’ECOLO, soulignait ce lundi 14 décembre que 23.000 jeunes émargent au revenu d’intégration et subissent un « désarroi » face à la crise du COVID. (Tous les autres citoyens qui vivent le même « désarroi » remercient Rajae Maouane pour son absence totale d’empathie à leur égard).

Pour faire face à ce « désarroi », Rajae Maouane propose d’offrir une allocation universelle de 460 euros à l’ensemble des 1.350.000 jeunes âgés de 18 à 25 ans, s’imaginant peut-être ainsi récolter l’adhésion et les votes de ces électeurs. Elle chiffre ce nouvel assistanat à 3,2 milliards d’euros. Toute la presse francophone a repris cette proposition et son chiffrage.

Manifestement, Rajae Maouane n’a pas dû réussir son cycle d’enseignement primaire. Une opération d’arithmétique élémentaire donne en effet un tout autre montant : 460€ x 12 mois x 1.350.000 bénéficiaires = 7,452 milliards et non 3,2 milliards !!!Une pensée spéciale pour l’ensemble de la presse francophone qui a manqué une fois de plus de sens critique en répercutant béatement cette Fake News !

D’où viendront ces 7,452 milliards ? Inévitablement de nouveaux impôts et taxes sur l’ensemble des travailleurs, bien entendu.Sans distinction, chaque jeune recevrait donc cette allocation.
Pour les filles et fils à papa, cela ne représente que deux jours de plus au Club Med, ou le coût d’un week-end à Paris.
Que penser des jeunes travailleurs gagnant 1.500 euros net par mois qui auront ainsi des revenus plus élevés que leurs parents qui, après 30 ans de travail, en sont à 1.800 euros?
Sans parler de ceux qui, avec cet argent facile, pourront ainsi s’offrir leurs addictions au seul profit du crime organisé ; l’argent public alimentant directement les réseaux mafieux.

Les exemples pullulent sur l’ineptie absolue de cette proposition.

On pourrait croire à de l’électoralisme ; mais c’est bien pire : on est dans le populisme le plus extrême.
On aurait pu s’attendre à une proposition plus intelligente pour dépenser l’argent public : comme rendre l’enseignement effectivement et totalement gratuit de la primaire à l’université.

La DROITE POPULAIRE s’oppose fermement à ces nouvelles dépenses somptuaires issues de l’imagination fertile de gouvernants manifestement déconnectés et inaptes à l’exercice du pouvoir.

www.droitepopulaire.be

Pour le Bureau Politique

Vanessa CIBOUR, Co-Présidente
Aldo-Michel MUNGO, Co-Président