Quelle belle époque!

Quelle belle époque!


Désormais, après avoir suspendu la liberté de culte, la liberté de commerce, la liberté d’aller et venir et instauré un couvre-feu inédit depuis celui instauré en 1940 par la Geheime Staatspolizei prussienne, le gouvernement d’un État de droit a aboli le principe sacré de l’habeas corpus: l’inviolabilité du domicile et l’interdiction de l’utilisation de la violence policière. Le tout avec l’approbation docile du contre-pouvoir naturel, la presse, désormais porte-parole du pouvoir établi.


Voilà donc trois adolescents qui invitent quatre camarades de classe à une partie de kicker afin de permettre à un voisin zélé de faire preuve d’un patriotisme sans égal en ces temps d’hystérie sanitaire. Le virus ne circulant pas en classe, s’arrêtant sans doute aux portes de l’école, il risquait dangereusement de le faire dans le garage et sur le terrain de foot miniature!


Heureusement, chacun peut se réjouir que bientôt le bon temps revienne. C’est vrai quoi! Pourquoi donc a-t-il fallu tondre quelques salopes et fusiller quelques bonnes âmes il y a 70 ans d’ici? Chasser le naturel et il revient au galop: délateurs, dénonciateurs, collabo un jour, c’est pour toujours. Il suffira ensuite, à la « libération », de se déclarer résistant pour toucher une pension…
Ah vraiment, quelle belle époque!Honte a tous ceux qui aujourd’hui courbent la tête et approuvent.

Source: https://fb.watch/2xxmqbc3H0/