Le secteur de l’HoReCa aux abois et réduit à supplier pour pouvoir exercer son droit à… travailler!

Le secteur de l’HoReCa aux abois et réduit à supplier pour pouvoir exercer son droit à… travailler!


=> Alain Dewulf (Zinc à Namur) le crie haut et fort: « J’ai besoin de travailler pour sauver mon resto et payer mes factures. »


Pour l’Horeca, seulement autorisé à travailler en take away jusqu’à nouvel ordre, chaque jour qui passe fait vaciller davantage encore le triste équilibre financier de nombreux établissements. « On s’approche dangereusement du point de non-retour », s’inquiète Alain Dewulf, chef et patron du Zinc, à Namur.


À la tête de son établissement depuis 26 ans, il n’a jamais imaginé devoir envisager la faillite. « C’est même un terme que je me refusais de prononcer. Mais, avec ces mois d’arrêt, j’ai épuisé toutes mes économies. Je n’ai plus d’horizon. »


Comme d’autres restaurateurs et indépendants, Alain Dewulf se sent abandonné par les autorités. « Lors du dernier Comité de concertation, ils ont évoqué la situation des auto-écoles, qui vont être autorisées à reprendre. Mais il n’y a pas eu un seul mot pour nous, ni pour d’autres comme les prestataires dans l’événementiel. Ce ne sont pas des aides qui vont nous permettre de nous en sortir car on sait très bien que ces aides seront taxées et qu’on va payer le prix fort quand il faudra les déclarer. Tout ce qu’on veut, c’est la réouverture pour pouvoir travailler. »


Source: https://www.lalibre.be/regions/namur/le-cri-du-coeur-du-patron-du-zinc-le-1er-fevrier-je-rouvre-mon-resto-je-n-ai-plus-le-choix-5ffd537b7b50a652f7b24eba?fbclid=IwAR1vaTpyYsYFmxXvb5OoJdTJ-BfklsS0Y8VRnctagbdqGlTkupFCIaazQew